5 décembre 2009
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sur le site du Monde Diplomatique un dossier complet qui situe les enjeux
du sommet de Copenhague en décembre 2009.
link
Published by Roderick
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Urgence climatique
1 décembre 2009
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Yulduz Usmanova est originaire d'Ouzbekistan, un pays dont l'évocation fait rêver, avec la ville de Samarcande chère à Ibn Battouta :
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Je me dirigeai vers la ville de Samarcande, une des plus grandes, des plus belles et des plus magnifiques cités du monde. Elle est bâtie sur le bord d'une
rivière nommée rivière des Foulons, et couverte de machines hydrauliques, qui arrosent des jardins. C'est près de cette rivière que se rassemblent les habitants de la ville, après la prière de
quatre heures du soir, pour se divertir et se promener. Ils y ont des estrades et des sièges pour s'asseoir, et des boutiques où l'on vend des fruits et d'autres aliments. Il y avait aussi sur
le bord du fleuve des palais considérables et des monuments qui annonçaient l'élévation de l'esprit des habitants de Samarcande. La plupart sont ruinés, et une grande partie de la ville a été
aussi dévastée. Elle n'a ni muraille ni portes. Des jardins se trouvent compris dans l'intérieur de la ville. Les habitants de Samarcande possèdent des qualités généreuses, et ont de l'amitié
pour les étrangers ; ils valent mieux que ceux de Boukhara.
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Ibn Battouta (1304 - 1368) Voyages (Tome II),
L'Ouzbekistan donc ou plutôt Yulduz Usmanova diva contreversée en raison de son soutien au président Karimov.
Mais apprécions quand même la chanteuse et celui qui lui donne la répliqueYasar Günaçgün dans Seni Severdim.
Un autre titre qu'on aime "Bahor" sur deezer : link
Un article pas très flateur pour notre chanteuse hélas link
Un blog sur l'Asie centrale : link
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World music
26 novembre 2009
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"Hérodote au livre l de ses Histoires nous conte un passage brusque et violent de pouvoir royal, en Lydie, des Héraclides aux Mermnades, rupture de grande portée puisqu'il est gros de tout le
conflit entre les Grecs et les Barbares. Candaule donc était roi de Lydie, un roi heureux, aussi puissant, aussi riche qu'amoureux fou de sa femme
qu'il pensait être la plus belle femme du monde. « II avait un favori nommé Gygés qui était son confident non seulement
pour les plus importantes des affaires du royaume mais qu'il entretenait aussi de la beauté de sa fem me (to eidos tes gunaikos) qu'il louait à l'excès. » Peu de
temps après le mariage — «car le destin, ajoute Héro- dote, voulait qu'il arrivât malheur à Candaule» — Candaule adressa à Gvaès ces paroles : « Je pense que je ne te persuade pas quand je te
parle de la beauté de ma femme car les oreilles des hommes sont plus incrédules que leurs yeux ; fais donc en sorte de la voir toute nue. » Voici le premier moment de séduction entre le Roi et
son confident, entre le maître et l'esclave, où le premier risque sa maîtrise dans un défi lancé au second, non point dans la lutte à mort entre deux désirs dont le moteur serait le désir du
désir de l'autre où toute la dialectique de l'histoire trouverait son origine, mais dans un discours, un discours de persuasion, «je pense que je ne te persuade pas quand je te parle de la beauté
de ma femme. » C'est le pouvoir, l'efficace de la parole royale que le Roi met en jeu, c'est la parole qui fait être la croyance chez celui à qui elle est adressée qui se trouve risquée.
Le discours du Roi ne fait pas exister la beauté
— invisible à tous —de la Reine, il ne la fait pas voir.
Le langage dit la chose, mais la chose même reste à distance,
dans l'infinie distance de la négation inhérente à tout langage où s'évanouit la réalité sensible singulière, « cette chose-ci », mais pour être aussitôt relevée dans l'universalité du concept.
Ce faisant, Candaule met en jeu la performativité caractéristique de sa propre parole qui, en disant, fait, fait croire c'est-à-dire fait voir. Mais dans le moment même de ce défi où le Roi
risque le « faire » de son «dire», l'enjeu de ce jeu, c'est de faire exister la beauté de la Reine."
Stratégie des apparences - Le roi son confident et la reine
ou les séductions du regard, Louis Marin - Traverse n°18
La séduction est dans un rapport de distance et de proximité par rapport à la perversité.
"Le défi séducteur est toujours perversité mais sa perversité est le nom que lui donne celui auquel le défi est adressé et qui est engagé dans le risque mortel du duel que tout geste de
séduction ouvre."
Stratégie des apparences - Le roi son confident et la reine
ou les séductions du regard, Louis Marin - Traverse n°18
"Le féminin est le lieu fascinant, sacré de la contradiction de la loi, du visible (eidos) qui n'est tel dans son excellence de beauté (areté) que de rester
non-vu."
"La Reine fait semblant de na pas voir qu'elle est vue. [...]
Moment pur de la séduction : le féminin, ce visible voyant, le temps d'un instant, l'invisible regard qui le voit, en un moment où il ne se pense pas et où on ne le pense pas. [...] C'est le
geste séducteur absolu : faire semblant de ne pas voir le regard invisible qui la voit dans sa visibilité nue."
« La Reine fit appeler Gygès. Lui qui ne pensait pas qu'elle sut rien de ce qui s'était passé, se rendit à l'appel... » Lorsqu'il fut arrivé, la femme lui dit :
« Maintenant Gygés, des deux routes qui s'offrent, je te donne à choisir celle où tu
veux t'engager : tue Candaule et sois pos- sesseur de ma personne et de la royauté
des Lydiens; ou bien c'est toi même qui dois périr sur l'heure sans plus d'affaires,
pour ne plus désormais, en obéissant en toutes choses à Candaule,
voir ce que tu ne dois pas voir. Ou bien lui qui a formé ce complot doit perdre la vie,
ou bien toi qui m'as regardée nue et as agi contre ce qui a force de loi»
Un extrait du conte de Charles Perrault, Peau d'Ane :
« On dit qu'en travaillant un peu trop à ta hâte,
De son doigt par hasard il tomba dans la pâte,
Un de ses anneaux de grand prix ;
Mais ceux qu'on tient savoir la fin de cette histoire
Assurent que par elle exprès il y fut mis ;
Et pour moi franchement je l'oserais bien croire,
Fort sûr que, quand le Prince à sa porte aborda
Et par le trou la regarda,
Elle s'en était aperçue :
Sur ce point la femme est si rude
Et son œil va si promptement
Qu'on ne peut la voir un moment
Qu'elle ne sache qu'on la vue. »
Stratégie des apparences - Le roi son confident et la reine
ou les séductions du regard, Louis Marin - Traverse n°18.
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philosophie
25 novembre 2009
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Parce qu'une perle
n'est pas un collier
et qu'un collier
ne sert pas qu'à attacher
même si prisonnier
d'une perle
c'est être comme
un diamant sur canapé
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World music
25 novembre 2009
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"Les plus redoutables ennemis des Finlandais
sont la mélancolie, la tristesse, l'apathie. Une
insondable lassitude plane sur ce malheureux
peuple et le courbe depuis des milliers d'années
sous son joug, forçant son âme à la noirceur et à la
gravité. Le poids du pessimisme est tel que beaucoup
voient dans la mort le seul remède à leur angoisse.
Le spleen est un adversaire plus impitoyable que
l'Union soviétique."
p 11 Arto Paasilinna
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Lit et Rature
24 novembre 2009
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Une plastique à la Dita Von Teese, un nom rappelant James Hadley Chase, telle est Jessica.
La série dessinée par Renaud nous emmène à Big Sur, en Californie dans cet endroit
qui touche de près le Paradis par la beauté de ses paysages.
Le tome 3 "Le diable à l'aube" se déroule dans les Everglades en Floride
et fait une large part à la musique des Doors.
Alors que le tome 4 "Nuits couleur blues" nous entraîne dans l'univers du jazz avec un personnage hanté par les images de la vie du "Bird" superbement interprété par Forest Whitaker dans le film
éponyme de Clint Eastwood.
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Bande Dessinée
22 novembre 2009
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Lieux magiques
22 novembre 2009
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10:31
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Actrice
21 novembre 2009
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Une musique différente, parfois envoutante,
résultat de ce que la mondialisation peut avoir de meilleur,
une ouverture sur un monde qui ne veut pas ressembler au notre,
mais qui peut dialoguer avec lui sans s'anéantir.
Sur canal académie pour une mise en oreille
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linh Dung
Thanh Lam
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18 novembre 2009
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17:59
Parce que too much sugar
it's no good
but à little peace of sugababes
it's so nice
isn't it
And then Mutya Buena
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