Un bon scénario, un dessin précis s'appuyant sur une solide documentation qui permet à Patrice Pellerin d'immerger le lecteur dans l'atmosphère de la France d'avant
la Révolution avec la naissance des colonies en Guyanne et au Canada.
Les sentiments entre Agnès et Yann suivent une ligne assez classique fait d'abord d'une haine ambigüe de la part d'Agnès où pointe une interrogation par rapport aux
évènements qui l'ont suscitée qui la transformera bientôt en un amour impossiblepar fidélité à une prommesse de mariage.
Le dessin suggère une ressemblance physique (les deux traits qui barrent les yeux des personnages) et spirituelle dans le sens où les deux personnages semblent être
les deux faces d'un seul et même archétype rassemblant le féminin et le masculin qui dépasserait les couples traditionnels (le mari et la femme, le frère et la soeur) pour fusionner dans une
pureté virginale qui tient les corps à distance.
Le nouvel opus, qui ouvre une histoire qui emmènera Yann au Canada, voit l'apparition d'un personnage féminin qui pourrait devenir le double noir, la face sombre
d'Agnès tout en lui ressemblant étrangement.
N. O. - Il y a en tout cas un nu pour lequel vous n'avez jamais eu de soucis, puisqu'il est déjà mondialement connu. C'est le fameux «nu provençal» qui est reproduit ici.
Est-ce que vous pourriez nous raconter comment est née cette icône moderne?
W. Ronis. - C'était au cours de l'été 1948. Avec ma femme, nous avions acheté une ruine à Gordes et nous avions décidé d'y passer nos vacances. Le confort était rustique, il n'y
avait pas d'électricité et nous devions aller chercher l'eau à une fontaine.
Un matin, alors que j'allais prendre mon petit déjeuner, j'ai vu ma femme en train de faire sa toilette. Je lui ai dit: «Ne bouge pas», et je suis allé chercher en vitesse mon Rolleiflex
qui était sur le buffet. J'ai gravi deux marches de l'escalier qui montait au grenier. J'ai pris quatre photos. Pas une de plus. Cela m'a pris à peine une minute. L'agence Rapho Fa diffusée et
elle est aussitôt devenue célèbre.
Oui, c’est d’abord d’une utopie que le monde a besoin. Le grand auteur uruguayen Eduardo Galeano l’écrivait on ne peut mieux : « Elle est à
l’horizon, dit Fernando Birri. Je me rapproche de deux pas, elle s’éloigne de deux pas. Je chemine de dix pas et l’horizon s’enfuit dix pas plus loin. Pour autant que je chemine, jamais je ne
l’atteindrai. A quoi sert l’utopie ?
Elle sert à cela : cheminer. »
Dominique Vidal - Manière de voir
Bakounine nous rappelle que peu importe que les idées vivent et les hommes meurent. Il nous rappelle la monstruosité du sacrifice de l'homme au concept, la lâcheté
qui consiste à repousser dans le futur ce qui pourrait nous être donné au présent - à condition d'être assez vivant, assez fort, assez révolutionnaire.
p 164 - La philosophie de Kant à Husserl, François Châtelet
Tatiana Kovolenko, ex-agent secret d'origine caucasienne rattaché à la cellule «Terror» basée à Berlin-Est, a rejoint une brigade extra gouvernementale
chargée de lutter contre tout ce qui constitue une menace écologique envers notre Terre. Cibles visées : groupes industriels, hommes politiques véreux, marchands d'armes cupides, etc.
Cette brigade secrète agit dans l'ombre sous le nom de « La Dernière Section ».
Le décor est planté dans cette quatrième de couverture et l'on devine aisément que la belle blonde aux formes plantureuses n'a pas que des amis. Dans l'ombre rode
le mal, toujours à côté du bien, lié à lui comme l'avers et le revers.
Corteggiani, au scénario, a sacrifié à un poncif du genre "le duo improbable" en collant un fils de rabbin un peu gaffeur et plus à l'aise devant un clavier qu'avec
une kalach à notre héroïne aux allures bondesques...