Ayant soigné jadis un lion blessé il fut épargné par celui-ci lorsqu'il se retrouva en sa présence dans les arènes du cirque, condamné pour s'être enfui de chez son maître;
Androclès et le lion est aussi un film de Chester Erskine réalisé en 1952 avec une actrice trouble et troublante, au charme suave et non pas slave : Jean Simmons. Bon, y'avait aussi Victor Mature au charme un peu plus mure et massif, qui joua entre autre dans pas mal de peplum comme les gladiateurs de Delmer Daves, la tunique premier film en cinéma scope de l'histoire, l'égyptien de Michael Curtiz, Samson et Dalila de Cécil B. De Mille avec la belle Hedy Lamarret quelques autres bons westerns.
Tous les exodes se ressemblent
comme si les images à travers le temps
pouvaient porter
la déchirure qui continue
changeant de terre
changeant de peuple
une fuite qui n'a plus de nom
à force d'en porter autant.
Parce qu'il aurait suffit de peu de chose pour que l'empereur Songtsen Gampo ne se trompa et qu'ainsi se confondit la ville du Potala et la fille d'Alexandra Karam et
d'Alejandro Sela, il faut bien avouer que cela aurait été plus que dommage.
"Avec mes trois sœurs, nous vivions dans un bus aménagé. Nos parents étaient des hippies. Ils disaient : On va faire un tour au Mexique et on va voir
ce qui nous arrive. C’était comme prendre un billet sans retour. Aujourd’hui, je suis toujours dans cet état d’esprit. ”
" Le passé, cela n'existe pas; seulement, les hommes deviennent vieux, puis ils meurent; et la parole murmurée glisse d'un corps à l'autre."
p 50
trois villes saintes - J.M.G. Le Clézio
"Ce paysage monotone m'attristait.
Mais au-delà coulait une rivière."
p 12
"Or, ceci se passait il y a bien longtemps et maintenant je suis presque un vieil homme. Mais de ma vie, fût-elle longue encore, je n'oublierai ces jours de ma
jeunesse où j'ai vécu sur les eaux. Ils sont là, ces beaux jours, dans toute leur fraîcheur. Ce que j'ai vu alors, je le vois encore aujourd'hui, et je redeviens, quand j'y pense, cet enfant que
ravit, à son réveil, la beauté du monde des eaux dont il faisait la découverte."
p 58
Sur le site consacré à l'écrivain, des extraits pour comprendre comment la création chez Bosco s'ancre à la fois dans la terre et les lieux pour y découvrir la présence transcendentale du créateur
: link
En 1811 le 21 novembre, Kleist tire un coup de pistolet sur Henriette Vogel
qu'il a rencontrée à l'automne, puis il se tue.
"Nous anéantissons ce que nous aimons....
L'angoisse d'un homme devant le déchaînement de la folie en lui-même...
La douleur causée par une blessure palpitante inguérissable : il n'est pas aimé comme il a besoin d'être aimé, il ne peut pas aimer.
Un homme passionné et absolu, fragile et vulnérable, courageux et impuissant, faillible et ayant besoin de secours, cri incarné, quête d'une possibilité réelle d'existence
vivable"
Extrait lacunaire tiré d'un texte paru dans la revue Europe n° 686-687 juin-juillet 1986 de Christa Wolf
Le prince de Hombourg
Il était un prince en Avignon
Sans royaume, sans château, ni donjon
Là-bas tout au fond de la province
Il était un prince
Et l'enfant que j'étais
Cueillant pour lui bien des roses
En ce temps le bonheur était peu de chose
Il était un prince en Avignon
Sans royaume, sans château, ni donjon
Mais ses mots nous chantaient les campagnes
Des grands rois d'Espagne
Quand le soir descendait
On devenait spectateurs
Et la ville avec lui n'était plus qu'un coeur
Il nous emportait dans son empire
Nous attendrissait d'un sourire
Combien je rêvais, combien je l'aimais
Et puis vers ma ville je m'en retournais
Il était un prince en Avignon
Sans royaume, sans château, ni donjon
Là-bas tout au fond de la province
Il était un prince
Penthésilée la reine des Amazones amoureuses d'Achille
« Je ne crois pas qu’il existe dans aucune littérature, une scène plus hardie,
plus noble et plus grande que celle de cette rencontre d’Achille et de Penthésilée,
de cette rencontre de deux âmes qui se reconnaissent alors qu’il est trop tard,
de ce héros qui trouve une héroïne. »
Georges Meautis, Mythes inconnus de la Grèce antique, Albin Michel, 1944
Le mystère de la pièce se trouve dans les énoncés mêmes de ces questions
:
comment en arriver à confondre « enlacé » et « lacéré » ? Quel animal ou quelle
bête, en nous, nous pousse à mordre lors de l’acte charnel ?
Comment débusquer cette pulsion qui nous faire dire : « je l’aime tant que je
pourrais le
manger » ? S’agit-il de posséder l’autre ? De lui faire du mal ? Pourquoi
fait-on du mal aux gens qu’on aime ?
La première rencontre entre le héros grec et l’Amazone est déjà teintée de
malentendus : si
les Grecs et les Troyens sont des guerriers, les Amazones ne sont elles « que »
des chasseuses. Et fondamentalement ces hommes ne comprennent rien aux motivations de ces femmes. La tragédie dans Penthésilée naît de la méconnaissance et de l’incompréhension des
êtres. Achille, qui est littéralement « tombé » amoureux de Penthésilée, tente de la comprendre, mais ils ne se croiseront véritablement que lors de la scène centrale qui repose sur un mensonge,
Achille faisant croire qu’il a été vaincu : finalement ils vont passer à côté l’un de l’autre. C’est sans doute là qu’est le tragique.
Le tragique nait de ce rapport de l'intime et de la loi.
Tiré d'un remarquable dossier pédagogique sur Penthésilée.
26 juillet 1953 attaque de la caserne dela Moncada
2 décembre 1956 le Granma avec 82 guérilléros s'échoue sur la plage de Las Coloradas.
23 février 1958 lors du deuxième Grand Prix de Formule 1 de Cuba, le coureur automobile argentin Juan Manuel Fangio est enlevé à son
hôtel par des membres du commando révolutionnaire cubain M26. Le rapt est organisé par Faustino Pérez Hernandez sur les ordres de Fidel Castro.
Le marquis de Sade y séjourna de 1769 à 1772, entre le scandale d'Arcueil et celui de Marseille, puis après celui-ci et sa fuite en Italie, s'y réfugia jusqu'à son
incarcération au donjon de Vincennes en 1777. Évadé lors de son transfert à Aix, il s'y réfugiera une dernière fois du 16 juillet au 7 septembre 1778 avant d'être reconduit à
Vincennes. André Breton viendra à Lacoste en 1948 pour visiter les ruines du château du Marquis. En parcourant les rues du village, il tombe en admiration devant les
sculptures naïves du meunier Cyprien-Agricol Malachier. Il écrit sur lui un article dithyrambique qui le rend célèbre du jour au lendemain. Entre temps, le Divin marquis avait décrit son château dans « La Marquise de Ganges » et dans « Les cent vingt journées de Sodome. Cet
anticlérical notoire avait facilité la construction du temple protestant de Lacoste.