M83 - StarWaves" - Oblivion
Parce que tous les péchés du monde ne sont
en réalité que des inachèvements, que des
incomplétudes, toute la souffrance du monde
est en réalité une expiation.
p 111 - in "Le boxeur manchot"
Bein y'a un garçon qu'elle connaît
c'est celui auquel elle rêve
il l'a regarde dans les yeux
et l'emporte au dessus des nuages
Faut avouer
qu'y'a d'quoi perdre le controle.
Pour simplement l'écouter
et se rappeler ce son qui a marqué cette époque
On la connaît pour son rôle
dans "Brève rencontre" de David Lean,
l'homme de Lawrence et de Jivago,
mais cette actrice anglaise,
au physique si éloigné de celui des girls
qui firent la répontation de la saga,
a néamoins quelques rapports avec
Monsieur Bond, James Bond.
En effet, elle épousa en 1935
Peter Fleming un écrivain explorateur
dont le frère Ian, assistant espion,
enfanta le célèbre 007.
Jean-Pierre Vernant, citant Theognis, indique :
« Ceux qui aujourd’hui ont le plus convoitent le double.
La richesse, ta chrémata, devient chez l’homme folie, aphrosunè »
Et Vernant, décrivant l’état des mœurs de cette
Grèce du VIème siècle en crise d’ajouter pour sa part :
« Qui possède veut plus encore. La richesse finit par n’avoir plus d’autre objet qu’elle-même (…), elle devient sa propre fin, elle se pose comme besoin universel, insatiable, illimité, que rien ne pourra jamais assouvir. A la racine de la richesse, on découvre donc une nature viciée, une volonté déviée et mauvaise, une pleonexia :
désir d’avoir plus que les autres, plus que sa part, toute la part. Koros,
hubris, pleonexia sont les formes de déraison que revêt, à l’âge de Fer,
la morgue aristocratique, cet esprit d’Eris qui, au lieu d’une noble émulation,
ne peut plus enfanter qu’injustice, oppression, dusnomia ».
Tiré de Frédéric Lordon : link
Quand on vous disait
qu'à penser toujours au pognon
on finissait par d'venir C...
Les Grecs, pourtant pas tous sortis d'la cuisse de Jupiter,
l'avaient bien compris avant nous...
"Je dis comme Catherine Deneuve,
nous avons le sentiment aujourd'hui
qu'on cherche à recréer quelque chose
qui s'apparente à 1789."
Laurence Parisot
Gégé s'était essayé à la fuite de Varennes
pour se retrouver en Russie...
mais de là à prendre des vessies pour des lanternes
et croire qu'on pourrait y pendre les riches...
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Les aristocrates à la lanterne.
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Les aristocrates on les pendra.
Mais un doute nous assaille
et si finalement Gégé avait raison
si leur fuite n'était pas aussi terrible que cela,
pas aussi terrible que les peurs qu'ils essaient
d'entretenir pour nous dissuader
de les y encourager....
Ils sont très remplaçables, leur fortune est inutile à l’économie,
et elle est un trouble à l’ordre public. Ah oui : en partant,
qu’ils n’oublient pas de déposer leur passeport à la porte." (...)
"Pour le dire plus simplement :
l’argent des riches ne sert à rien —
qu’à s’augmenter lui-même."
Frédéric Lordon : link
Car, que seraient les pauvres sans les riches ?
Un peu moins pauvres peut-être...
Y'en a une qu'est à moitié endormie
et l'autre qui peut plus dormir...
Qu'esse qu'vous voulez faire avec ça ?
Bon, Harley Streten a des insomnies créatrices
et son toubib ne connait pas les somnifères.
L'Australie, ça vous met la tête à l'envers,
on l'savait, de là à perdre le sommeil...
Nolan nous avait dèjà mis en garde
contre les insomniaques, mais
c'était en Alaska.
Pour écouter la belle endormie : link
en lisant Yasunari Kawabata
Sophie Delila - What I do
Le 1er décembre 1955 à Montgomery en Alabama
Rosa Parks refuse de se lever pour céder sa place
à un blanc et l'histoire s'accélère
Rosa Parks et Martin Luther King
En 1956, un reporter du New York Times couvre l’une des réunions de boycott.
Il est impressionné par le talent de tribun de Martin Luther King qu’il cite longuement :
« Nous avons subi les humiliations ; nous avons supporté les injures ; nous avons été maintenus
dans la plus profonde oppression. Et nous avons décidé de nous dresser, armés de la seule protestation.
C’est une des grandes gloires de l’Amérique que de garantir le droit de protester.
Même si nous sommes arrêtés chaque jour, si nous sommes piétinés chaque jour, ne laissez jamais
quelqu’un vous abaisser au point de vous forcer à le haïr. Nous devons user de l’arme de l’amour.
Nous devons faire preuve de compassion et de compréhension envers ceux qui nous détestent.
Nous devons réaliser que tant de gens ont appris à nous détester et qu’ils ne sont finalement
pas totalement responsables de la haine qu’ils nous portent. Mais nous nous tenons
au tournant de la vie et c’est toujours l’aube d’un nouveau jour. »
Dans l'Humanité link
Neil Young - Alabama