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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 20:57
Scarlett J. est donc devenue la prima donna d'Allen Stewart Königsberg qui n'est pas né la-bas mais à Brooklyn.
Après Mia Farrow et Diane Keaton qu'il ne se contenta pas uniquement de faire tourner et avant peut-être Evan Rachel Wood qui pourrait lui succéder, c'est la belle Scarlett qui occupe pour trois films l'esprit un tentinet torturé de l'éclectique Woody;
On ne saurait dénigrer ce choix, tellement celle qu'Annie Leibowitz fit poser nue pour Vanity Fair assume un physique en rondeur avec un naturel qui rappelle que le charme est aussi dans la façon de poser son corps dans le champ, même si dans match point ce n'est pas seulement dans celui de la caméra, et c'est justement au milieu de ce décor bucolique que scarlett se prête à l'une des scènes les plus torrides du cinéma d'Allen qui ne nous y avait pas habitué.
Mais qui s'en plaindrait ?



Rebecca Hall - Javier Bardem - Pénélope Cruz - Patricia Clarkson -
Kevin Dunn - Chris Messina





Jonathan Rhys-Meyers - Emily Mortimer - Brian Cox






Woody Allen - Hugh Jackman -

Bon, mis à part Pénélope que l'on reconnait facilement, les deux autres
sont presque méconnaissables et certainement beaucoup mieux dans le film.



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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 19:38

 

 

 

 

Récit métaphysique, questionnement sans fin sur ce qui est le propre de l'humain, sommes-nous si différents des robots ou plus exactement les robots peuvent-ils devenir humain ?
Ce film souffre d'une douloureuse perfection, pellicule sombre et délavée, musique flamboyante (Vangelis), acteurs proches du paroxysme. Ridley Scott reprend le roman de Philip K. Dick et le transfigure, poussant plus loin l'interrogation du romancier : "Les androïdes ont-ils une âme ?" p 141 et la prenant comme point de départ, pour s'intéresser à ce qui pourrait être la ligne de passage entre l'homme et la machine, abolissant la différence entre la mort et l'usure.
Mais c'est parce que la beauté de la vie échappe à sa recréation artificielle, qu'elle trace une frontière indélébile, entre les objets qui en sont privés, fussent-ils à l'excate image des hommes, et les créatures
qui en sont douées. Pourtant, est-il vain d'imaginer que la vie puisse être aimée et, désirée avec elle la mort, qui en est son ultime essence, par ceux-là même qui en semblent privés ? La question de l'âme ne se pose plus, c'est la vie sous toutes ses formes y compris animal qui devient fascinante en particulier cette capacité à en prendre conscience qui rend unique cette expérience propre à chaque être qui ammasse des souvenirs qui le constituent et qui en fondent sa valeur.

Bon à part ça, Sean young est vraiment magnifique en Rachel.



A la ville :



 

 

 

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 18:59



Kaos, contes siciliens est un film des frères Paolo et Vittorio Taviani sorti en 1984. Le film est l'adaptation de quatre nouvelles (ou cinq dans sa version italienne) de Luigi Pirandello. Kaos, avec un K, est le nom en dialecte sicilien d'un village des environs d'Agrigente.


L'une des plus belle scène du film (Epilogue, entretien avec la mère) se situe sur l'île de Salina
, avec cette fascinante descente de la falaise de sable blanc qui ressemble tellement à un envol, ponctué au final par la cavatine "l'ho perdita me meschina" des Noces de Figaro de Mozart.



La cavatine chantée par Barberine (Les noces de Figaro - 1786)

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 18:24


Godard récitant E.A. Poe dans vivre sa vie
La visage est celui d'Anna Karina et non pas Anna Karénine, n'en déplaise à Léon.
On comprend qu'Anna se soit appelée Karina et non pas Carina mais c'est tout comme
lorsqu'on s'appelle Hanne Karin Blarke Bayer.

Et puis Carina c'est trop proche de Coco Chanel qui s'appelait, elle même, Gabrielle Bonheur Chanel, c'est dire si l'on s'y perd.



Quand on M on n'comte pas
c'est bien co nue

Anna dans Alphaville toujours de Jean Luc.




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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 19:39

Tarzan, c'est un mec bien que pas mal de belles mères auraient voulu pour gendre. Bon, le gars est peut être un peu frustre mais il a un bon fond, à condition de pas lui monter sur les arpions ou de faire du barouf autour du baobad où il crèche, car Tarzan aime prendre de la hauteur pour regarder les choses de haut.


Vu comme ça, on a une image qui renvoie à celle de la Saint famille, sauf qu'ici c'est Tarzan qui est le plus proche de l'enfant, son fils Boy (Tarzan a un langage très simple mais efficace, prétant peu à la confusion sémantique) relègant Jane à une position extrème , qui affirme une séparation claire entre le monde des hommes et celui des femmes.
A noter,
que cheetah la guenon remplace avantageusement le mouton animal ayant une personnalité inexistante et finnissant souvent en méchoui.

(La Sainte famille de Raphaël)



Tarzan a un rapport aux femmes très particulier. Sans doute les considère-t-il comme des objets décoratifs et pratiques à transporter, la game des positions étant comme dans le kamasoutra non limitative à quelques figures de base, qui peuvent donner lieu à une infinité de variantes.


Mais Tarzan n'est pas seulement le gros bourin qu'on imagine. Il sait aussi y faire avec les femmes, cela montre qu'on peut être un homme singe et néanmoins avoir besoin d'affection. Bien sûr un quintal de muscles ça aide, pour autant il sait être tendre et connaît un truc qui à l'air vachement efficace, surtout lorsqu'il est utilisé en réfléxologie : le massage de la plante des pieds.



Quoiqu'il en soit, il faut rendre grâce à Edgar Rice Burrough d'avoir crée un tel personnage et surtout aux réalisateurs qui se sont emparés de la BD, d'avoir choisi Maureen O Sullivan pour incarner Jane.


Il faut quand même avouer que d'autres actrices furent des Janes acceptable et que si on parle toujours des James Bond's girls, on devrait aussi parler des Tarzan's girls :
Brenda Joyce par exemple


Gifford Frances aurait fait une Jane de grande classe. Elle dut se contenter du rôle de Zandra dans "Le triomphe de Tarzan".



Car il faut reconnaître que Maureen O Sullivan n'a pas eu la partie facile. Il fallait jouer en pleine jungle sous la constante menace d'animaux sauvages prèts à la dévorer dès que Tarzan avait le dos tourné, ce qui, il faut bien l'avouer, constitua une réserve de scènes pour des scénaristes en mal d'inspiration. Sans compter que Tarzan adorait se bastonner avec ces grosses bestioles.


Surtout, elle aurait pu se plaindre du manque de moyen allouer à sa garde robe, elle qui rêvait de porter du Kenzo, Lagarfeld ou autre Lanvin, c'est raté.


Faut croire que ça devait tirer un peu question finance car quelques années plus tard, Georges Lucas, un peu dans le même style n'a pas lésiné sur les moyens.


On voit nettement la différence.


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