Nous qui voulons toujours aller plus vite
trop vite...
Il nous faut écouter Elina Duni
suspendre à sa voix le temps,
arrêter la vitesse, ouvrir un interstice,
retrouver l'immobilité et cultiver
quelques pensées pour soi-même...
sur myspace : link
L'été étant la saison du jazz
pourquoi s'priver ?
Son nom sonne
comme celui qui fonda
le Front Sandiniste de Libération Nationale
en 1961 avec Tomas Borge et quelques autres...
Ipanema,
la plage ou
la Garôta
au choix...
l'article des Inrock link
Puisqu'on est parti pour le Brésil et la Bossa Nova
on peut se verser une petite goutte
de Luisa Maita d'origine syrienne
mais qui pourrait facilement
incarner la garôta
et nous faire rêver du Brésil.
Malia, Malawi, Malia oui
passe de Londres à New York
et finit par trouver sa bonne étoile
à Paris.
Dans un clip sulfureuxelle déambule nue
en chaussures violettes,
mais que les âmes
prudes se rassurent
la belle est flouttée
là où il faut...
Depuis elle paufine son talent
et dans "Black orchid" elle
rend hommage à Nina Simone.
.
Jamesetta Hawkins est rattrapée par la maladie
peut être pour toujours,
et comme la tristesse allait si bien à sa voix,
pareil à un drappé fugace,
à une larme happée par le temps,
on cherchera toujours
dans le ciel de la nuit
une étoile de plus.
.
Ayant des racines africaines,
mais c'est le lot de pas mal d'humains après tout,
qui se partagent entre le Rwanda et l'Ouganda
Somi, qui vit aux States tire profit
de ce métissage et de sa superbe voix
pour interpréter des morceaux
où les instrumentaux et sa voix
se mêlent à merveille.
Née en 1968 à Paris, un bon cru s'il en fut,
la chanteuse française d'origine ivoiro-marocaine
mélange les genres, les origines
et cela donne des mélodies envoutantes
avec un goût prononcé pour Billie Holiday
tout en n'hésitant pas à piocher
chez Monk, Jackie mcLean, Villa-Lobos,
Stevie Wonder ou Björk.
