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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 21:16

 

 

 

 

Marx01

 

 

 

  "Il y a des limites à ce que l'Etat peut faire. Il ne peut pas résoudre nos problèmes.

il ne peut pas fixer nos objectifs. Il ne peut pas définir notre vision.

Il ne peut pas éliminer la pauvreté ou assurer l'abondance ou réduire l'inflation.

Il ne peut pas sauver nos villes, lutter contre l'analphabétisme ou nous procurer de l'énergie."

Discours sur l'état de l'Union 19 janvier 1979

 

 

Jimmy Carter avait raison, l'Etat ne va pas gaspiller du pognon pour les pauvres

alors que les riches en ont tant besoin. L'état ne va pas lutter contre l'analphabétisme

en investissant dans l'éducation pour des pauvres

qui pourraient faire un bien mauvais usage d'un savoir émancipateur.

Non.

L'Etat ne peut pas sauver les pauvres de leur pauvreté

sinon que deviendraient les riches,

mais l'Etat peut sauver les banques en faisant payer les pauvres.

Jimmy avait raison, l'Etat ne peut pas résoudre nos problèmes

mais il peut considérablement les augmenter

pour peu qu'on le laisse entre les mains des riches.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 19:48

 

 

 

Marx01

 

Pour un nouveau système économique et social
Mettons la finance à sa place !


Appel soumis À la signature des associations, syndicats et mouvements sociaux
Belém, le 1er février 2009


La crise financière est une crise systémique qui s’inscrit dans le contexte de crises globales multiples (climatique, alimentaire, énergétique, sociale…) et d’un nouvel équilibre des puissances. Cette crise résulte de trente ans de transferts des revenus du travail vers le capital, tendance qu’il faut inverser. Elle est la conséquence d’un système de production capitaliste fondé sur le laissez-faire et qui se nourrit de l’accumulation des profits à court terme par une minorité, des déséquilibres financiers internationaux, de la répartition inégale des richesses, d’un système commercial injuste, de la perpétration et l’accumulation de dettes irresponsables, écologiques  et illégitimes, du pillage des ressources naturelles et de la privatisation des services publics. Cette crise frappe l’humanité dans son ensemble, à commencer par les plus vulnérables (les travailleurs, les chômeurs, les paysans, les migrants, les femmes…) et les pays du Sud, qui sont victimes d’une crise dont ils ne sont en rien responsables.

Les moyens utilisés pour sortir de la crise se limitent à socialiser les pertes en vue de sauver, sans réelle contrepartie, le système financier à l’origine du cataclysme actuel. Où sont les moyens pour les populations qui sont victimes de la crise ? Le monde n’a pas seulement besoin de régulations, mais d’un nouveau paradigme qui ramène la sphère financière au service d’un nouveau système démocratique fondé sur la satisfaction de tous les droits humains, le travail décent, la souveraineté alimentaire, le respect de l’environnement, la diversité culturelle, l’économie sociale et solidaire et une nouvelle conception de la richesse. C’est pourquoi nous demandons de :


  • Mettre les Nations unies, réformées et démocratisées, au cœur de la réforme du système financier, car le G20 n’est pas un forum légitime pour apporter les réponses adéquates à cette crise systémique.
  • Etablir des mécanismes internationaux, permanents et contraignants, de contrôle des mouvements de capitaux.
  • Mettre en œuvre un système monétaire international fondé sur un nouveau système de réserve et incluant la création de monnaies de réserve régionales, afin d’en finir avec la suprématie du dollar et d’assurer la stabilité financière internationale.
  • Mettre en œuvre un mécanisme global de contrôle public et citoyen des banques et des institutions financières. L’intermédiation financière doit être reconnue comme un service public garanti à tous les citoyens du monde et doit être sortie des accords commerciaux de libre échange.
  • Interdire les fonds spéculatifs et les marchés de gré à gré, sur lesquels sont échangés les produits dérivés et autres produits toxiques hors de tout contrôle public.
  • Eradiquer la spéculation sur les matières premières, à commencer par les produits alimentaires et énergétiques, par la mise en œuvre de mécanismes publics de stabilisation des prix.
  • Démanteler les paradis fiscaux, sanctionner leurs utilisateurs (individus, compagnies, banques et intermédiaires financiers) et créer une organisation fiscale internationale chargée d’enrayer la concurrence et l’évasion fiscales.
  • Annuler la dette insoutenable et illégitime des pays appauvris et établir un système responsable, démocratique et juste de financement souverain au service du développement durable et équitable.
  • Etablir un nouveau système international de répartition des richesses par la mise en œuvre d’une fiscalité plus progressive au niveau national et par la création de taxes globales (sur les transactions financières, sur les activités polluantes et sur les grosses fortunes) pour financer les biens publics mondiaux.

 

Nous appelons les associations, les syndicats et les mouvements sociaux à converger pour créer un rapport de force citoyen en faveur de ce nouveau modèle. Nous les appelons à multiplier les mobilisations partout dans le monde, notamment face au G20, dès le 28 mars 2009.

 


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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 12:54

 

 

Marx01

 

 

Pour financer les retraites on pourrait augmenter le taux des cotisations.

 

Sarkozy, le 25 janvier affirmait qu’il fallait « tout mettre sur la table ». Il promettait d’examiner toutes les pistes. Curieusement, toutefois, il n’a évoqué que « la perspective d’un allongement de la durée de cotisation » et jamais d’une hausse des cotisations retraites. Pourtant, dans son dernier rapport, le COR constate que « l’effet positif d’une hausse du taux de cotisation sur le solde du régime est immédiat et durable ». Dans son rapport de 2001, le COR estimait que, même avec un taux de chômage ramené à 4,5 % de la population active, il faudrait encore augmenter de 15 points le taux de cotisation retraite pour équilibrer nos régimes de retraites en 2040 et revenir à un taux de remplacement de l’ordre de 75 % du salaire (comme avant 1993).

15 point d’augmentation en 40 ans (de 2000 à 2040 ou de 2010 à 2050), cela représente une augmentation d’environ 0,37 point par an. A raison de 0,25 point pour les cotisations patronales et de 0,12 points pour les cotisations salariales, cette augmentation est, bien évidemment, préférable à la généralisation de la pauvreté chez les retraités que nous promet l’allongement continuel de la durée de cotisation. Cette option a, pourtant, d’emblée été exclue du débat public.

 

Pour les salariés, l’augmentation de leurs cotisations serait compensée en partie par les sommes qui n’iraient plus financer l’épargne retraite et le retour à un taux de remplacement de 75 % du salaire net permettrait de réduire le recours à la solidarité familiale au profit des personnes âgées.

 

Quant au patronat, s’il trouvait trop élevé l’augmentation de ses cotisations retraites, il pourrait toujours commencer par renoncer à financer les « retraites chapeaux » de ses dirigeants et alléger d’autant les sommes qu’il consacre au financement des retraites. Veolia Environnement aurait pu, ainsi, économiser les 30,2 milliards d’euros provisionné (et il s’agit des provisions d’une seule année) pour financer les « retraites chapeaux » de son Comité exécutif, dont 13,1 millions d’euros pour la seule « retraite chapeau » de son PDG, Henri Proglio. « Retraite chapeau » qui devait permettre à ce Monsieur, pourtant assez loin de la misère, de bénéficier d’une retraite supplémentaire de 700 millions d’euros par an.

 

La compétitivité des entreprises de notre pays serait-elle remise en cause par cette augmentation progressive du taux des cotisations retraites ? Non si l’on remplaçait la « modération salariale » par la « modération financière » et si le montant des dividendes versés aux actionnaires diminuaient de façon à compenser l’augmentation des cotisations sociales. C’est tout à fait réalisable. Le montant des dividendes versés aux actionnaires a augmenté de 5,2 point de PIB depuis 1982, au détriment des salaires. Ces dividendes sont improductifs et ne servent qu’à alimenter la spéculation financière dont on a pu constater les redoutables effets. Une baisse des dividendes versés aux actionnaires n’affecterait pas l’investissement productif et permettrait de ne pas augmenter le prix des produits ou des services facturés par l’entreprise, malgré l’augmentation du taux des cotisations retraites. La compétitivité des entreprises ne serait donc pas affectée.

 

Tiré de la Fondation Copernic

 

 

Manifestation05.jpg

 


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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 08:14

 

 

 

Marx01

 

 

 


Cette réforme est indispensable :
Il y aura de plus en plus de
retraités par rapport aux actifs !


Ce qui compte pour financer les retraites, ce n’est pas
le nombre d’actifs, c’est la richesse produite par chacun
d’eux . L’argent supplémentaire gagné grâce à l’augmentation
de la productivité (+ 2,2 % par an en moyenne
ces trente dernières années) peut contribuer à financer
des pensions de retraite plus nombreuses, et non à engraisser
les actionnaires comme c’est le cas. Au début des
années 80, les dividendes versés par les entreprises représentaient
4,4% de la masse salariale, aujourd’hui, ils
représentent 13%.

 

 

Cette réforme est indispensable :
Le pays est extrêmement endetté


Il n'y a eu jamais autant de richesse en France, et en Europe.
Mais la répartition de ces richesse à évolué.
En 20 ans la part des salaires dans le PIB a baissé de près
de 10 points. Cette somme correspond à une somme annuelle
de 120 à 170 milliards d’euros, soit, au minimum, 11
fois la valeur du montant du déficit des retraites. Or, de
meilleurs salaires fournissent des cotisations retraite plus
généreuses
Par ailleurs, : le système de la dette publique est une
"magnifique" machine à pomper le fric des contribuables
pour le distribuer aux investisseurs financiers.
En 1976 en France, le ministre Raymond Barre prend une
décision historique : il décide délibérément de céder son
droit régalien de création monétaire aux banques privées.
Ceci sans le moindre débat public.
Alors que l’état devrait pouvoir émettre sa monnaie gratuitement,
il doit « l’emprunter » sur les marchés financiers
aux prix de l’intérêt. En conséquence il n’y a jamais assez
d’argent dans la communauté pour rembourser capital et
intérêt. Il ne reste plus qu’à emprunter à nouveau un peu plus.
Si en 1980 l’état avait récupéré son droit de création monétaire,
avec les mêmes dépenses publiques, la dette serait
inexistante aujourd'hui.
Les difficultés financières de l’État ne viennent pas du
tout de sa mauvaise gestion, mais de sa pauvreté artificiellement
programmée à travers un système bancaire
injuste, un privilège de type féodal : le droit par les
banques privées de créer la monnaie et de prélever un
intérêt sur cette monnaie neuve, et l’obligation pour
l’État de s’endetter auprès des acteurs privés pour financer
les besoins publics.

 

 

Pour plus d'explication : http://local.attac.org/lehavre/spip.php?article99

 

Radio Paris reste célèbre dans l'histoire pour l'important rôle de propagande que lui a fait jouer l'occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Les opposants écoutaient donc plutôt la BBC. C'est cette collaboration qui a popularisé la ritournelle « Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand » sur l'air de la Cucaracha diffusée sur les émissions françaises de la BBC 

 


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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 18:41

 

 

 

Marx01

 

 


"L'histoire des hommes est l'histoire des exploités,

l'histoire d'une longue gueuserie imposée et subie."


p 136 - La philosophie de Kant à Husserl - Max Stirner - W. Bannour

 

 

Manifestation04.jpg

 




 

 

 

 

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 15:42

 

 

Marx01

 

 

"Le grand ressort du gouvernement des hommes
n'est plus aujourd'hui le commandement direct
des puissants, ni même le travail de persuasion
idéologique des détenteurs de la parole légitime,
c'est bien davantage ce que Michel Foucault
appelait la «conduite des conduites », soit
une manière oblique et indirecte de guider
le comportement des individus en les mettant
dans des situations où leur intérêt personnel

est sollicité pour les orienter vers des choix
supposés- libres». Non seulement ce type de
pouvoir qui modèle les conditions de l'action
fait agir selon la norme, mais il conduit chacun
en agissant à renforcer les conditions mêmes
qui le contraignent."

 

"C'est précisément cette façon de «discipliner»
les individus par leur mise en concurrence que
doit déjouer aujourd'hui la lutte. En d'autres
termes, son objectif doit être d'enrayer et de
bloquer pratiquement la logique disciplinaire

qui fait de chacun l'ennemi de son collègue
et de son voisin, et partant, qui fait de chacun
son propre ennemi."

 

Pierre Dardot et Christian Laval tiré de L'Humanité Dimanche octobre 2010


 

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 17:41

 

 

Marx01

 

 

 


Manifestation du 14 mai 1971.

 

Retraite-a-60-ans.jpg


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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 17:08

 

 

Marx01

 

Un verdict couperet pour les retraites : la répartition guillotinée

      Ainsi, le gouvernement a-t-il tranché comme ses prédécesseurs l’avaient fait en 1993 et en 2003, en n’écoutant que le chant du Medef et restant sourd à toutes les propositions émanant de la société ne rentrant pas dans sa logique. Avant même qu’il entame un simulacre de concertation tout était dit : hors de l’obligation de travailler toujours plus, point de salut pour les retraites, et surtout pas de quartier pour les retraités.

      Refusant de reconnaître que le niveau moyen des retraites par rapport aux salaires avait reculé de 15 à 20 % parce que nombre de salariés ne pouvaient déjà pas satisfaire à l’obligation actuelle de cotiser 40,5 ans et parce que les deux tiers d’entre eux étaient déjà hors emploi à 60 ans, il va encore aggraver cette baisse du niveau des pensions en portant la durée de cotisation à 41,5 ans en 2020.

      Alors que l’âge moyen de cessation d’activité est inférieur à 59 ans, le gouvernement recule l’âge légal de départ à 62 ans dès 2018, ce qui est encore plus rapide que ce qui était envisagé, et, de manière parallèle, celui auquel on peut partir à taux plein, c’est-à-dire sans décote. Seront particulièrement pénalisés, non seulement ceux qui auront commencé à travailler tôt, mais aussi de nombreux salariés, essentiellement des femmes, qui devront attendre plus longtemps, en situation de précarité, l’âge du taux plein pour ne pas subir de décote. Annoncé comme devant être une « réforme juste », le projet présenté ne comporte rien qui soit à même de réduire les inégalités de pensions entre les hommes et les femmes et au contraire, celles-ci ne pourront que se creuser.

      Donnant pleine satisfaction au patronat, il n’envisage de prendre en considération la pénibilité du travail qu’au cas par cas et ce sera au salarié de faire la preuve médicale que son métier à été pénible. La retraite devient vraiment une affaire de gestion individuelle dans laquelle le droit collectif à la protection disparaît.

      Poursuivant la même tactique politicienne de division du salariat, les fonctionnaires sont encore montrés du doigt et pénalisés, alors que, à qualification égale, le niveau de leur pension est équivalente à celle des salariés du privé comprenant le régime général de base et le régime complémentaire. L’augmentation du taux de cotisation pour les fonctionnaires n’est en fait qu’une façon déguisée de baisser leur salaire.

      Par petits bouts, à tour de rôle, toutes les catégories voient leurs conditions se dégrader, chaque recul de l’une servant à justifier le recul de la suivante, avec une double, voire triple peine pour les femmes, les travailleurs précaires et ceux qui sont restés longtemps au chômage. En condamnant les salariés âgés à travailler toujours plus tard, on aggrave les difficultés d’entrée dans la vie active des jeunes. L’Insee vient d’établir que dans le contexte de la crise, le taux de chômage des jeunes s’est encore accru, de même que la proportion de salariés, hommes et femmes, en sous emploi.

      Commencée sur la base d’un mensonge grossier « il n’y a qu’une solution, travailler plus », la contre-réforme Sarkozy-Fillon-Parisot s’achève en prévoyant un nouveau hold-up sur la richesse produite par les travailleurs. Le gouvernement et le patronat ont nié la possibilité de trouver de véritables sources de financement supplémentaire parce qu’ils entendaient conserver « l’acquis » des classes possédantes au cours des dernières décennies. La baisse historique de la part salariale dans la richesse produite est entérinée. Pourtant, la soumission à cotisation des revenus financiers distribués par les entreprises à leurs actionnaires et créanciers permettrait de réunir des ressources supérieures au déficit de toutes les caisses de retraite, et cela dès aujourd’hui et pour demain. Le gouvernement se contente de prévoir un prélèvement sur le capital ridiculement bas de 3,7 milliards en 2010 alors que le déficit annoncé dépasse 32 milliards.

      Au-delà  des contrevérités que gouvernement et patronat assènent quotidiennement en matière de financement des retraites, ce qui est en jeu, c’est la place du travail dans la vie, la place des travailleurs et des retraités à qui il n’est reconnu que le devoir d’exister comme subordonnés à l’exigence du capital et uniquement comme tels. Ce qui est en jeu aussi, c’est le type de développement humain qui est promu : à la nouvelle contre-réforme des retraites correspond un modèle d’où est exclue la possibilité d’utiliser les gains de productivité pour réduire la durée du travail et dans lequel la société est vouée à jamais au productivisme.

      Tout cela serait simplement absurde si cela n’intervenait pas dans un moment caractérisé par une crise majeure, inédite par les multiples dimensions qu’elle comporte, du financier à l’économique, du social à l’écologique, et du politique au culturel. En un mot, la destruction progressive des retraites par répartition est la figure de proue de la stratégie des classes dominantes cherchant à faire d’une pierre deux coups : faire payer la crise aux salariés, aux retraités et aux populations les plus fragiles, et trouver de nouveaux espaces à la marchandisation et à l’accumulation financière. Ce n’est pas simplement absurde, c’est mortifère pour la société.
 

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 08:34

 


Marx01

 

 

 


"Les politiques doivent convaincre

les populations que l'ouverture

du commerce est un bien public

qui crée des emplois et n'a aucune

incidence négative sur notre

environnement ou notre santé."

Christine Lagarde en 2006


Le peuple grec confirme...


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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 09:14

 


Marx01

 

 


Un extrait d'un article de Bruno Aimable professeur de Sciences économiques à Paris - 1 Panthéon Sorbonne dans Libération du 11-05-2010



"Le système financier était au bord du gouffre il y a deux ans et aujourd’hui ce sont «les marchés» qui font la leçon aux Etats ; il y a tout de même de quoi être épaté. Finalement les marchés financiers sont peut-être bien ce qu’ils sont supposés être, de fantastiques machines à diversifier les risques : risque zéro pour les banquiers, risque maximal pour les fonctionnaires, les retraités, les malades, les chômeurs… Et dire qu’il n’y a pas deux ans on nous assurait que «le marché tout puissant qui a toujours raison, c’est fini (2)». Excusez-moi si je m’exprime trivialement, mais on ne nous prendrait pas pour des «caves», par hasard ?"

 


(2) Nicolas Sarkozy, Toulon, 25 septembre 2008.

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