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4 avril 2018 3 04 /04 /avril /2018 15:07

 

 

FILE – This April 15, 1964 file photo shows then Cuba’s Economic Minister Ernesto « Che » Guevara, left, with Algeria’s President Ahmed Ben Bella at Algiers Airport. Ahmed Ben Bella, a historic leader of its bloody independence struggle from France, died at his family home in Algiers on Wednesday, April, 11, 2012. (AP Photo, File)

 

 

Che Guevara était parti d'Alger lorsque eut lieu le coup dtat militaire du 19 juin 1965 contre lequel, d'ailleurs, il m'avait mis en garde. Son départ d'Alger, puis sa mort en Bolivie et ma propre disparition pendant quinze années doivent être étudiés dans le contexte historique qui marqua le reflux ayant suivi la phase des luttes de libération victorieuses. Ce reflux qui sonna le glas, après l'assassinat de Patrice Lumumba, des régimes progressistes du tiers monde et entre autres de ceux de Kwame Nkrumah, de Modibo Keita, de Sukarno, de Nasser, etc.

Cette date du 9 octobre 1967 inscrite en lettres de feu dans nos mémoires évoque une journée incommensurablement sombre pour le prisonnier solitaire que j'étais, alors que les radios annonçaient la mort de mon frère et que les ennemis que nous avions combattus ensemble entonnaient leur sinistre chant de victoire. Mais plus nous nous éloignons de cette date, quand s'estompent dans les mémoires les circonstances de la guérilla qui prit fin ce jour-là dans le Nancahuazu, plus le souvenir du Che est présent dans l'esprit de Ceux qui luttent et qui esrent. Plus que jamais, il s'insère dans la trame de leur vie quotidienne. Quelque chose du Che reste attaché à leur coeur, à leur âme, enfoui tel un trésor dans la partie la plus profonde, la plus secte et la plus riche de leur être, réchauffant leur courage, attisant leur énergie.

Ahmed Ben Bella "Le Monde Diplomatique" Octobre 1997

 

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